Le dimanche 11 juillet 2021, le président Henri Konan Bédié s’est exprimé à Daoukro. Dans un discours solennel, il a parlé avec son cœur. Un discours qui s’adressait à son hôte de marque, l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo, mais également, un
Si l’on part de cette expression : « La vérité, elle n’est pas toujours bonne à dire, mais elle finit toujours par triompher devant l’Histoire. Elle l’a toujours fait pour toutes les nations », Bédié prône l’humilité, la patience, le sacrifice, le pardon, l’amour pour sa patrie et l’espoir pour une aube nouvelle. Car si « la vérité, elle n’est pas toujours bonne à dire », cela voudra dire qu’il ne faut pas ressasser le passé pour éviter des palabres qui ne feront pas plus de bien que de mal. Et si cette vérité finit toujours par triompher devant l’Histoire, c’est dire que beaucoup d’eau aurait déjà coulé sous le pont. Les mécontents, les mal-compris et mêmes les victimes seraient réhabilités et consolés devant l’histoire et ceux qui auraient mal agi seraient reconnus comme tels, sans que cela concoure à des situations capables de nuire à la nation.Ce qui est ainsi dit par Bédié, est du déjà vu, du déjà entendu et du déjà vécu, partout dans le monde entier. Il n’y a qu’à s’intéresser à l’histoire de chaque pays. Et si Bédié a parlé comme il a parlé, son message est forcément impersonnel. Il s’adresse à tout le monde, même hors des frontières de la Côte d’Ivoire. Aussi, tous les Ivoiriens, tous les régimes doivent-t-ils s’en inspirer.Par ailleurs, quand le doyen des hommes politiques du pays indique que « Notre responsabilité commune devant l’Histoire est grande. La plus grande expression d'amour que nous pouvons offrir à notre pays aujourd’hui même et aux générations futures, passe absolument par l’oubli de toutes nos peines et nos souffrances. Les leçons tirées avec courage de nos incompréhensions passées doivent être de puissants leviers pour construire une paix durable au bénéfice du bonheur de Chacun et du progrès pour Tous », est toute une leçon de vie.