Si la fin de 2020 a donné de la frayeur à la Côte d’Ivoire avec les événements liés aux manifestations de contestation du troisième mandat du président Alassane Ouattara qui ont fait 85 morts selon le pouvoir et 100 selon l’opposition, le début de l’année

Quelques-uns de ces signaux positifs : Le premier signal, c’est la suite du dialogue politique initié le 11 novembre par les présidents Alassane Ouattara et son aîné Aimé Henri Konan Bédié au Golf Hôtel. Et poursuivi avec succès par l’ex-Premier ministre Hamed Bakayoko avant sa soudaine et affligeante disparition le 10 mars des suites, selon un communiqué de la présidence de la République, d’un cancer.   C’est ce dialogue politique qui a créé les conditions d’élections législatives apaisées et inclusives du 6 mars dernier avec la participation, se réjouit le chef de l’Etat, « de tous les partis significatifs de la scène politique ivoirienne ». Il reste à souhaiter que ce dialogue constructif soit maintenu par le régime à travers le Premier ministre Patrick Achi de qui les populations attendent beaucoup en termes de résultats économiques, certes.Mais aussi et surtout en termes de bons points au plan politique en encourageant l’ouverture, dans le cadre de ce que le président Bédié, quand il était au pouvoir, appelait « la démocratie participative apaisée ». Une démocratie qui se démarque de la règle selon laquelle « la majorité gouverne et l’opposition s’oppose » pour s’ouvrir à toutes les tendances.Afin que, dans une synergie d’action, pouvoir et opposition apportent, chacun, leur pierre à l’édification de la nation. Et cela, main dans la main. Le deuxième signal positif, ce sont justement ces élections législatives inclusives et apaisées dont nous parlions plus haut, fruit du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition.